Evangile du dimanche 10 octobre 2010 : " Le dixième lépreux guéri ... "

Publié le par Jean-François Bouthors

 

 

 

 

Jesus-et-le-lepreux.jpg

 

 

 

 

 

Evangile selon St Luc 17 : 11-19

 

 

Jésus, marchant sur Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.

Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre.

Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent :

" Jésus, maître, prends pitié de nous ".

En les voyant, Jésus leur dit :

" Allez vous montrer aux prêtres ".

En cours de route, ils furent purifiés. L'un d'eux, voyant qu'il était guéri,

revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.

Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce.

 Or, c'était un Samaritain.

Alors Jésus lui demanda :

" Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ?

Et les neuf autres, où sont-ils ?

On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu;

il n'y a que cet étranger ! "

Jésus lui dit :

" Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé ".

 

 

 

 

De quoi sommes-nous sauvés ?

 Dans ce petit récit de Luc, ne perdons pas de vue une chose :

les dix lépreux qui avaient imploré Jésus sont bien guéris dès lors qu'ils se sont mis en chemin pour aller se montrer aux prêtres, comme la Loi le prévoyait.

Mais alors, que veut dire Jésus lorsqu'il affirme à l'un d'entre eux qui est revenu vers lui en rendant gloire à Dieu : " Va, ta foi t'a sauvé ! " ?

Ne dit-il pas que le salut, ce n'était pas seulement une guérison, mais la reconnaissance de la personne de  Jésus-Christ comme sauveur ?

C'est ce que Paul ne cessera de proclamer.

Alors, tout devient possible. Que ce soit un Samaritain, un étranger,  un "mal-croyant" aux yeux des Juifs du temps de Jésus indique de surcroît que le salut n'a pas de bornes.  Il n'appartient pas à un groupe particulier, mais relève d'un coté d'un don gratuit - Jésus n'a rien demandé pour lui-même - et de l'autre du choix libre de celui qui l'accueille.

 

 

Jean-François Bouthors

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article