Evangile du dimanche 24 octobre 2010 : " Celui qui se croit saint et celui qui reste humble ... "

Publié le par Jean-François Bouthors

 

 

 

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Evangile selon St Luc 18 : 9-14

 

 

Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :

" Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien et l'autre publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même :

'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.

Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'

Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pêcheur que je suis !'

 Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé. "

 

 

 

Serait-il interdit de rendre grâce à Dieu ? Devrions-nous seulement battre notre coulpe ? On peut se poser la question en entendant cette fameuse parabole du pharisien et du publicain. Luc, pour une fois, prévient son lecteur d'entrée de jeu : Jésus parle à l'intention de ceux qui se croient justes et méprisent de ce fait tous les autres. Il est bon de reconnaître l'oeuvre de Dieu dans nos vies. Sinon, pouvons-nous le considérer comme Père et Sauveur ? Ce qui ne va pas, dans la prière du pharisien de la parabole, c'est qu'il s'approprie le don de Dieu, et facteur aggravant, en tire argument contre son prochain. Si bien qu'il défait littéralement la grâce dont il a été fait l'objet. Si le pharisien s'adresse à Dieu, c'est pour le congédier sous les apparences de l'observance de la Loi. Son mépris du publicain en est la preuve. Quand l'amour a disparu, que reste-t-il de la louange ?

 

( Jean-François Bouthors,

pour le magazine "Panorama" )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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